LES RAVAGEURS

Les pucerons

Dans la famille des ravageurs que l'on rencontre très souvent dans le verger il y a les pucerons.
En automne, les pucerons ont une forme ailée pour rejoindre leur cible, et pondre leurs œufs. Au printemps, les œufs éclosent, et la colonie s'installe. A ce moment les pucerons n'ont pas d'ailes, et ils restent sur leur hôte. Au début de l'été, on a des versions ailées, qui se déplacent vers un hôte secondaire, par exemple plantain pour le puceron cendré. Le puceron vert et le pucerons noirs du cerisier posent surtout des problèmes au printemps car les pucerons deviennent actif dès que la température atteint 5 degrés, alors que les auxiliaires qui consomment les pucerons, commencent à être actif plutôt vers 7 à 10 degrés.
En automne, avant que les pucerons ne rejoignent les arbres pour pondre leurs œufs, une pulvérisation à l'argile limitera leur installation sur les arbres. Pour le puceron lanigère , qui est visible en hiver sur le tronc sous forme d'amas blanchâtre, le savon noir ou de l'huile végétale appliquée sur ces amas permet de s'en débarrasser simplement.

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Les pucerons - lutte

Pour lutter contre les pucerons je vous propose de ..... faire un élevage de pucerons
En effet en attirant des auxiliaires par de la nourriture vous pourrez disposer de ces auxiliaires là où il y en a besoin.
Une culture très appétente pour le puceron est la fève. En semant un rang de fèves dans un coin du jardin vous aurez au bout de quelques semaines un réservoir de tous les insectes qui se nourrissent des pucerons : larves de Coccinelle, larves de syrphe, ..Il vous suffira alors de prélever ces insectes et de les déposer à proximité des foyers de pucerons sur vos arbres.
Les fourmis protègent les pucerons contre les auxiliaires, et pour que la prédation par les auxiliaires fonctionne, il faudra éloigner les fourmis de vos arbres. La terre de diatomée est un répulsif efficace contre les fourmis. Les bandes de glue sur le tronc des arbres sont également efficaces, mais attention aux brins d'herbe qui permettent aux fournis de faire un pont pour passer sur la glue.

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Les chenilles

D'autres ennemis de nos arbres et de nos fruits sont les chenilles et, comme les pucerons, il y en a beaucoup d'espèces.
La plupart ont 3 ou 4 stades larvaires et passent l'hiver sous forme de chrysalide. Au printemps, les papillons qui naissent de ces cocons vont perpétuer le cycle en pondant des oeufs qui vont devenir à leur tour des chenilles.
Certains papillons sont actifs le jour, d'autres la nuit et on peut diviser ces ravageurs en 2 grandes familles : les chenilles phytophage qui se nourrisent de feuilles, les chenilles foreuses des fruits comme le carpocapse pour la pomme ou le prunier

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Carpocapse - cycle de vie

Je vais détailler ici le cycle de vie du carpocapse mais si vous devez agir contre un autre insecte il faudra vous documenter.
Le carpocapse est actif dès le début de la formation des pommes et des poires et dès que la température est supérieure à 15 degrés (fin mars - avril en Alsace). Le cycle annuel du carpocapse : c'est le papillon qui pond des oeufs et les larves qui naissent, après 1 ou 2 jours d'exploration, rentrent dans les fruits et se nourrissent des pépins. Ensuite ces larves se transforment en chrysalide muent et deviennent un papillon. Tous les ans on a deux génération du cycle papillon, larve, chrysalide et en automne, les chrysalides se laissent tomber à terre et vont passer l'hiver pour recommencer le cycle l'année suivante

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Carpocapse - lutte préventive

Dès que les pommiers et les poiriers arrivent au stade physiologique BBCH 70 (les fruits sont formées - 5 à 10mm) il faut mettre en place la détection du papillon. Les professionnel posent des pièges à phéromones pour attirer les papillons,et ils traitent dés que les captures sont supérieures à une certaine quantité. Les chambres d'agriculture publient un "bulletin de santé du végétal" qui permet de connaitre les période pendant laquelle il faut intervenir contre le carpocapse. Exemple Alsace - Lorraine

Avant de traiter, comme d'habitude, on va faire des actions préventives :
- des bandes-piège de carton ondulé fixé sur le tronc à partir de fin mars permettent de piéger les larves, issues des chrysalide qui ont passé l'hiver en terre, et qui remontent le long des tronc avant qu'elles ne se transforment en papillon.
- pulvériser de l'eau sucrée de BBCH 65 à 85 sur les feuilles de pommier perturbe le papillon du carpocapse qui ne reconnait pas sa "plante hote"
- pour limiter l'impact de la deuxième génération on pourra détruire les fruits piqué dès qu'on les détecte. A ce moment les pommes mesurent une dizaine de mm de diamètre et cela permettra en même temps de limiter la charge des pommiers.
- pour la deuxième génération puisque les pommes seront proche de la maturité on les garde pour notre utilisation personnelle

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Carpocapse - lutte

En cas de fortes attaques l'année précédente la prophylaxie n'est pas suffisante.
Le produit "Carpovirusine" à utiliser au printemps n'est plus disponible pour les jardins amateurs. Par contre, sur internet, il est possible d'acheter des nématodes - petit verre microscopique - que l'on trouve naturellement dans le sol et qui parasitent la chrysalide du carpocapse, à utiliser en automne.
Il y a des tests en cours pour introduire une micro guêpe qui parasite les oeufs du carpocapse. Cette micro guêpe a déjà été introduite dans différents pays tels le Canada et les USA, et j'espère que cette technologie sera rapidement disponible en France car selon la litérature elle est très efficace.

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Chenilles - lutte

La lutte contre les chenilles qui consomment les feuilles est plus facile.
Prophylaxie : les oiseaux, en particuliers les mésanges sont des grands consommateurs de chenilles pendant la période de nidification. Pensez à prévoir des nichoirs dans votre verger.
Si vous détectez des "nids" de chenilles dans vos arbres fruitiers, ce sont certainement des "hyponomeutes". Le sécateur vous permettra de vous en débarasser facilement.
Si l'infestation est conséquente, il faudra utiliser des produits plus "énergiques". Le "Bacillus Turingiensis", produit naturel issu du sol est efficace contre toutes les chenilles, il est spécifique aux chenilles, et ne détruit pas les autres insectes du verger. Application le soir, car le produit est dégradé par les rayons UV du soleil, et 2 ou 3 renouvellement à 10 jours d'intervalle

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Protection indésirables - préparations insectifuges

Je vous propose maintenant un recueil de solution contre les insectes indésirables. Une plante est attaquée que si elle satisfait aux besoins nourricier de l'insecte. Le premier niveau de lutte sera la prévention par une barrière physique par exemple l'argile ou les répulsif. Pour l'hoplocampe du prunier (petit trou noir sur les mirabelles juste formées), qui sert de régulateur naturel de récolte, si les fruits récoltés sont suffisants, on n'intervient pas. Si sur vos arbres la plupart de la récolte est détruite il faudra intervenir. Il est très difficile de cibler le stade baladeur de la chenille, le seul traitement naturel efficace que j'ai utilisé est l'huile essentielle d'achilée comme répulsif au moment de la floraison. J'ai également une anecdote : la Fédération des producteurs de fruits du Bas Rhin, sur leur verger à Obernai, utilise du piment sous forme de tabasco sur les cerisiers - il paraît que cela éloigne les étourneaux

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Les auxiliaires - micro-organismes

Le deuxième niveau de lutte sera de limiter la population. Dans la nature on a tout un arsenal d'insectes qui consomment les indésirables. Pour qu'il soit présent dans le verger on peut soit les nourrir soit comme j'ai expliqué pour le puceron faire un élevage, où les acheter. Pour tous ces organismes vivants, il y a des conditions de stockage - vérifier bien en magasin ce que vous achetez et acheter chez des fournisseurs de confiance.
Les nématodes donc j'ai parlé précédemment ont besoin d'humidité pour être efficace, les virus, tel la carpovirusine sont sensibles à la lumière, les auxiliaires sont efficaces si la température est suffisante...vérifiez les condition d'utilisation.

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Favoriser les auxiliaires

Finalement, si je devais comparer la lutte chimique et ce que je viens de vous expliquer je dirais que : Pour la lutte chimique il n'y a pas besoin de réfléchir. On prend le produit qui tue tout ce qui bouge, on l'applique suffisamment tout au long de la saison et on est tranquille - par contre on ne connaît pas forcément les conséquences de ses actes...
Pour la lutte naturelle c'est plus compliqué, il faut observer, se renseigner sur ce que l'on voit, et favoriser l'équilibre naturel. Pour favoriser les auxiliaires il faut se rapprocher au maximum de ce que l'on trouve dans la nature : de la variété, des coins humides, des fleurs à butiner, des haies fleuries - ne pas hésiter à laisser un tas de végétaux ou de branches dans un coin du verger comme refuge pour ces animaux